Margaux Senlis | Un miel au goût amer
Cette série rend compte de la difficile pratique de l’apiculture contemporaine et de la disparition des abeilles. Elles font partie des nombreux pollinisateurs considérés comme menacés d’extinction. Elles meurent, et de plus en plus. C’est un désastre pour l’humanité : elles ont un rôle essentiel dans notre écosystème et sont à l’origine de la reproduction de plus de 80 % des espèces végétales. Les causes de cette catastrophe sont multiples : dérèglements climatiques, virus, acariens et parasites, disparition des habitats naturels en raison des monocultures, manque de prairies et, surtout, les traitements phytosanitaires. Lorsque les pesticides ne tuent pas les insectes, ils les affaiblissent, les désorientent, nuisent à leur système immunitaire. Par conséquent, les abeilles sont bien moins résistantes et ne peuvent plus se défendre face à toutes les menaces.
This series makes us aware on the difficult practice of contemporary beekeeping and the disappearance of bees. Pollinators are threatened with extinction, they play an essential role in our ecosystem and are responsible for the reproduction of over 80% of plant species.
BIO | Après avoir obtenu son bachelor à l’école des Gobelins, la Française Margaux Senlis, lauréate du prix Mark-Grosset 2018, s’installe à Arles la même année pour y poursuivre ses études à l’Ecole nationale supérieure de la Photographie. Elle y décroche son master en 2021. Cette double formation lui apporte un bagage technique ainsi qu’artistique et théorique. Son travail est rythmé entre des commandes pour la presse ou la publicité et une pratique personnelle originale, associant style documentaire et approche plastique. Sensible aux enjeux contemporains, écologiques et sociétaux, elle utilise la photographie comme moyen d’expression et de transmission d’idées.
ÊTRE FEMME PHOTOGRAPHE
” La plupart de mes inspirations artistiques sont des femmes. Ce sont ces figures féminines qui m’ont donné envie d’être photographe, et je sais que leurs combats ont rendu le chemin plus facile aujourd’hui. Pour l’instant, je ressens le besoin de faire mes preuves plus en tant que « photographe » qu’en tant que personne de sexe féminin. “